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Coaching professionnel : pratique avancée

Objectifs et contexte de la certification :

🌍 Un contexte en profonde mutation

Dans un monde professionnel en constante évolution, marqué par des mutations économiques, sociales et générationnelles, il devient essentiel d’accompagner le changement de manière structurée.
👉 L’individu, comme l’entreprise, doit pouvoir se situer et s’adapter dans un écosystème complexe.

📊 Une profession en pleine expansion

Dès 2020, une étude de l’International Coaching Federation (ICF) soulignait l’essor du métier de coach professionnel, devenu un véritable pilier dans un monde incertain et volatile.

🔎 Selon l’étude ICF – PriceWaterhouseCoopers :

  • Le coaching répond à une demande croissante des jeunes décideurs
  • Le client-type est un décideur de 40 ans en moyenne, souvent manager, chef de projet ou dirigeant
  • Cette moyenne d’âge diminue chaque année, pour toucher désormais les générations Z en entrée sur le marché du travail, un phénomène accentué par la crise de la COVID-19

🚀 Un levier d’accélération et de transformation

Le coaching, dans ses différentes formes (individuel, collectif, organisationnel), permet d’accélérer la progression des personnes et des structures en période de transition.

💡 Il agit sur :

  • la confiance en soi
  • les relations interpersonnelles
  • les capacités de communication
  • l’équilibre entre vie professionnelle et personnelle
  • l’amélioration de l’environnement de travail

👉 Autant de leviers identifiés comme facteurs clés de réussite dans les transformations (étude ICF-PWC).

📚 Un métier qui se structure

Dans son rapport de septembre 2022, l’OPPIEC dresse un panorama de la profession et souligne le besoin de :

  • clarifier les pratiques
  • renforcer la supervision
  • mieux identifier les contours du métier

🎯 Le coaching est défini comme un processus générateur de réflexion et de créativité, destiné à maximiser le potentiel personnel et professionnel.

🔁 La supervision, quant à elle, est un espace de réflexivité pour le coach, soutenu par un superviseur dans une posture d’apprentissage au bénéfice du client.

📈 Un marché en croissance… mais en quête de lisibilité

Le marché du coaching croît à plus de 10 % par an
87 % des prestations sont du coaching individuel
Une majorité des coachs travaillent seuls :

  • 23 % auto-entrepreneurs
  • 19 % associés non-salariés
  • 34 % salariés en cabinet

Les clients principaux : TPE/PME (31 %), professionnels indépendants (24 %), grandes entreprises (21 %)

⚠️ Malgré cette croissance, le métier reste mal identifié :

  • 52 % le jugent moyennement lisible
  • 21 % peu lisible

Les effets de mode (manager coach, grande démission, transitions RH…) renforcent cette confusion entre posture, fonction et profession.

🧠 De nouvelles compétences à intégrer

Face à ces évolutions, les coachs doivent :

  • renforcer leurs soft skills
  • respecter une déontologie claire
  • maîtriser la connaissance du milieu professionnel
  • s’engager dans une amélioration continue

🎓 Écoute active, réflexivité, connaissance de soi, posture professionnelle… sont désormais au cœur des compétences attendues.

🌋 À La Réunion, un besoin stratégique

L’île de La Réunion compte plus de 90 % d’entreprises de moins de 50 salariés.
Ce sont les premiers bénéficiaires du coaching, mais aussi les plus exposés au flou des pratiques.

🎯 MédiaCoach, un positionnement clair

Chez MédiaCoach, nous nous positionnons comme structure de formation et de supervision dédiée au métier de coach, avec une double ambition :

  1. Structurer l’accompagnement au travers de méthodes et techniques éprouvées
  2. Accompagner les coachs dans le développement de leur activité :
    • Développement commercial
    • Positionnement entrepreneurial
    • Transition numérique

🎓 Notre cœur de métier : former, superviser, structurer, professionnaliser
✔️ Avec rigueur, humanisme, et alignement avec les exigences du terrain

  • Structurant la profession afin de développer sa lisibilité et renforcer sa reconnaissance (Création d’une structure de coaching, création de l’activité, développement de l’activité de coaching professionnel, maintenir le respect des chartes et codes déontologiques…)
  • Aidant au développement d’offres en adéquation avec les besoins des clients et en cohérence avec les besoins spécifiques de l’ile de la réunion
  • Transmettant au travers de la supervision les techniques, stratégies et conduite d’activités de coaching

Compétences attestées :

Les besoins en compétences du marché :

Les enjeux observés par l’étude OPPIEC mettent en avant plusieurs besoins, dans le cadre de sa formation d’approfondissement et de supervision Mediacoach aura pour objectif de répondre à ces enjeux au travers de blocs de compétences structurés :


SAVOIRS


Connaissance approfondie des théories et des modèles de coaching
– Implique une familiarité avec les diverses approches du coaching, telles que la PNL, l’analyse transactionnelle, l’analyse systémique, la gestion mentale, les neurosciences…
– Comprendre les fondements théoriques sous-jacents à chaque approche ainsi que les techniques spécifiques associées à chacune d’elles pour choisir la méthode la mieux adaptée à chaque client et à chaque situation.


Compréhension des principes psychologiques et des processus de développement personnel :
– Avoir une connaissance approfondie des principes de la psychologie, y compris la motivation, les émotions, la cognition, et le comportement humain.
– Comprendre les différentes étapes du développement personnel et professionnel afin d’aider ses clients à évoluer et à atteindre leurs objectifs.


Connaissance des techniques de communication efficaces :
– Englobe la maîtrise des compétences verbales et non verbales de communication,
– Ecouter activement et poser des questions pertinentes.
– Etablir une connexion authentique avec ses clients,
– Créer un environnement de confiance et encourager une communication ouverte et honnête.


Compréhension des dynamiques interpersonnelles et des relations humaines :

– Reconnaitre et comprendre les interactions complexes entre les individus, ainsi que les influences sociales et culturelles sur les relations humaines pour aider ses clients à naviguer dans des situations relationnelles difficiles, à améliorer leurs compétences en communication et à renforcer leurs relations professionnelles et personnelles.

Connaissance des différents types de personnalité et des styles de communication :
– Comprendre les différents types de personnalité, tels que ceux définis par des modèles comme le MBTI, le Disc, l’ennéagramme, le process com etc.. ainsi que les différents styles de communication.
– Adapter son approche en fonction des préférences et des besoins individuels de chaque client.


Familiarité avec les outils et les méthodes d’évaluation et d’analyse des besoins des clients :
– Implique la connaissance et l’utilisation efficace d’une variété d’outils et de techniques d’évaluation, tels que les questionnaires, les tests de personnalité, les évaluations 360 degrés, etc
– Comprendre les besoins, les forces et les faiblesses de ses clients et suivre leur progrès tout au long du processus de coaching.


SAVOIR-FAIRE (compétences pratiques) :


Capacité à poser des questions pertinentes pour explorer les objectifs et les défis des coachs accompagnés :
– Implique la capacité à formuler des questions ouvertes et pertinentes qui aident les clients à clarifier leurs objectifs, leurs valeurs et les obstacles qu’ils rencontrent. Les questions doivent encourager la réflexion et la prise de conscience chez les clients, les aidant ainsi à élaborer des stratégies pour atteindre leurs objectifs.
– Savoir aider les coachs à explorer les objectifs spécifiques de leur travail de supervision, ainsi que les défis et les problèmes auxquels ils peuvent être confrontés dans leur pratique.


Compétences en écoute active pour comprendre les besoins et les motivations des individus :
– Prêter une attention totale à ce que dit le client, à comprendre ses émotions et à reconnaître ses besoins implicites. Idem pour le coach superviseur quand il accompagne un stagiaire en formation ou un collège qui expose une difficulté professionnelle.
– Paraphraser, reformuler et de valider les sentiments exprimés pour montrer une compréhension profonde et renforcer la relation de confiance.


Aptitude à établir une relation de confiance et à créer un environnement favorable au changement :
– Développer une relation de confiance basée sur l’empathie, la confidentialité et le respect, qui encourage l’exploration et la croissance professionnelle dans le cas d’une supervision.
– Créer un environnement sûr et non jugeant, pour encourager le client à explorer de nouvelles perspectives et à entreprendre des actions positives pour le changement, favorisant ainsi le changement et l’amélioration continue dans leur pratique.


Compétence dans la mise en place d’objectifs clairs, mesurables et réalisables avec les clients :
– Collaborer avec le client pour établir des objectifs spécifiques, réalisables et pertinents en fonction de ses besoins et de ses aspirations.
– Permettre un suivi et une évaluation efficaces des progrès réalisés dans le cadre d’un perfectionnement en coaching.

Capacité à élaborer des plans d’action personnalisés et à soutenir les clients dans leur mise en oeuvre :
– Après avoir défini les objectifs, le coach aide le client à élaborer un plan d’action détaillé, comprenant des étapes spécifiques, des délais et des ressources nécessaires. Dans le cadre d’une supervision ou d’un perfectionnement, le superviseur amène les professionnels de l’accompagnement à vérifier leur posture et le plan d’action proposé au client.
– En fournissant un soutien continu et en aidant le client à surmonter les obstacles, le coach maximise les chances de succès de la mise en oeuvre du plan.


Compétences en communication non verbale pour interpréter les signaux corporels et émotionnels :
– La communication non verbale, telle que les expressions faciales, le langage corporel et le ton de voix, offre des indices précieux sur les émotions et les pensées des clients.
– Être capable de lire et d’interpréter ces signaux avec sensibilité pour mieux comprendre les besoins et les préoccupations du client.


Aptitude à fournir des feedbacks constructifs et à encourager la réflexion et l’autonomie chez les clients :
– Aider les clients à prendre conscience de leurs forces et de leurs faiblesses, à identifier les domaines d’amélioration et à renforcer leur confiance en eux.
– Encourage également la réflexion et l’autonomie en posant des questions stimulantes et en incitant le client à explorer ses propres solutions.


Aptitude à conseiller et à faire s’interroger les spécialistes de l’accompagnement dans une supervision professionnelle :
– Implique la capacité à guider et à soutenir d’autres professionnels de l’accompagnement, ou des coachs en formation, en leur offrant des conseils avisés, des retours d’expérience et des réflexions critiques sur leur pratique. Cela peut se faire dans le cadre de séances de supervision professionnelle, visant à améliorer les compétences et à garantir la qualité de l’accompagnement offert.


SAVOIR-ETRE (traits personnels) :


Les savoirs-être d’un coach en perfectionnement ou en supervision sont les mêmes que celle d’un coach débutant


Empathie :

– Pour comprendre les défis et les perspectives des coachs en formation ou en supervision.
– Être capable de se mettre à leur place, de reconnaître leurs émotions et de comprendre leur point de vue.
– Etablir une connexion authentique, renforçant ainsi la relation de confiance et favorisant un processus de supervision efficace.


Authenticité :
– Être vrai et transparent dans la relation.
– Être honnête au sujet de ses propres expériences et perspectives, ainsi que de partager ses réflexions de manière ouverte et sincère.

– L’authenticité permet au superviseur d’établir une relation de confiance mutuelle avec les supervisés, ce qui favorise un environnement sûr et non jugeant pour l’exploration et la croissance professionnelle.


Patience :

– Implique de travailler à un rythme adapté à chaque individu.
– Les coachs en formation ou supervisés peuvent avoir besoin de temps pour explorer leurs défis et leurs compétences, et le superviseur doit être patient et attentif à leurs besoins.
– Accompagner les coachs en formation tout au long de leur parcours de développement professionnel, en les soutenant à chaque étape du processus.


Tolérance à l’ambiguïté :
– Gérer les incertitudes et les complexités propres au processus de coaching.
– Être capable de naviguer dans des situations ambiguës et de soutenir les coachs en formation dans leur prise de décision.
– Rester flexible et ouvert aux différentes perspectives et approches dans le processus de supervision.


Flexibilité :
– S’adapter aux besoins et aux préférences des coachs en formation.
– Adapter ses méthodes de supervision en fonction des styles individuels des coachs en formation, ainsi que la modification des plans de développement professionnel en réponse à leurs progrès et à leurs défis.
– Créer un environnement de supervision dynamique et personnalisé, qui répond aux besoins uniques de chaque coach en formation.


Ouverture d’esprit :
– Implique d’être disposé à apprendre continuellement et à remettre en question ses propres croyances et perceptions.
– Être réceptif aux nouvelles idées et aux différentes perspectives, ce qui enrichit son propre développement professionnel et celui des coachs supervisés.
– Favorise également un environnement de supervision inclusif et collaboratif, où les idées et les expériences de chacun sont valorisées et respectées.


Confidentialité et respect :
– Préserver la confidentialité des informations partagées par les coachs en formation et respecter leur autonomie et leur dignité.
– Créer un espace sûr et confidentiel pour que les coachs en formation puissent explorer leurs défis et leurs succès en toute confiance, sans crainte de jugement ou de violation de la vie privée.
– Maintenir une relation de supervision professionnelle et d’apprentissage saine et éthique, basée sur le respect mutuel et la collaboration.


Modalités d’évaluation :

Évaluation des connaissances (SAVOIRS) :

  • Examen écrit (tout au long de la formation sur la plate forme claroline , évaluation à la fin de chacun des 4 modules) : Les candidats répondent à des questions théoriques et pratiques portant sur les principales théories et modèles de coaching, les principes psychologiques, les techniques de communication efficaces, etc.
  • Étude de cas à l’oral en évaluation finale (temps : 20 mn) : Les candidats analysent une étude de cas de coaching et démontrent leur compréhension des concepts théoriques en proposant des solutions appropriées basées sur les principes enseignés.

Évaluation des compétences pratiques (SAVOIR-FAIRE) :

  • Mise en situation (temps : 20 minutes) : Les candidats participent à des séances de coaching simulées où ils doivent démontrer leurs compétences en posant des questions pertinentes, en écoutant activement, en établissant une relation de confiance, etc.
  • Coaching réel (temps : variable) : Chaque candidat réalise un coaching réel avec un client réel sous la supervision d’un formateur, sur une durée déterminée en fonction des besoins du client. Ce coaching donnera lieu à la rédaction d’un rapport dans lequel le stagiaire s’interrogera sur sa propre pratique, ses forces, ses faiblesses et sa marge de progrès. ( cf point 4)

Évaluation des traits personnels (SAVOIR-ETRE) :

  • Auto-évaluation (temps : variable) : Les candidats remplissent un questionnaire d’autoévaluation pour évaluer leurs traits personnels, à compléter avant le processus d’évaluation formelle.
  • Evaluation par les pairs (temps : variable) : Les candidats sont évalués par leurs pairs et leurs formateurs sur leur comportement et leur attitude lors des interactions en groupe, des discussions et des exercices pratiques, L’évaluation est intégrée dans le cadre des activités
    de formation.

Évaluation de la pratique professionnelle :

  • Rapport d’analyse de sa propre pratique (temps : 10 heures) : Chaque candidat rédige un rapport détaillant une analyse critique de sa propre pratique de coaching, à compléter en dehors des heures de formation.
  • Chaque candidat présente son rapport d’analyse de sa propre pratique devant un jury, (20 minutes) expliquant les principaux points abordés, les analyses effectuées et les conclusions tirées. Le jury pose des questions pour approfondir certains aspects du rapport et évaluer la compréhension du candidat de sa propre pratique de coaching.
  • Le candidat a l’opportunité de défendre ses arguments, de clarifier des points et de démontrer sa capacité à réfléchir de manière critique sur sa pratique professionnelle.
  • Le jury évalue le rapport en fonction des critères prédéfinis, notamment la profondeur de la réflexion, la pertinence des analyses, la clarté de la présentation et la capacité du candidat à s’auto-évaluer et à identifier des axes d’amélioration.
  • Cette étape permet au candidat de démontrer sa capacité à analyser de manière réfléchie sa propre pratique de coaching et à s’engager dans un processus d’amélioration continue, tout en offrant au jury l’occasion d’évaluer ses compétences en matière d’auto-réflexion et d’auto-analyse.